ARTE RegardsAndalousie : la hantise des panneaux solaires

Arte
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Décryptage & investigation

2025

29 min 56 s

Français

Tous publics Sous-titré

Disponible jusqu'au 02/06/2026

Sous le soleil d’Andalousie, la transition énergétique prend une tournure conflictuelle. La région, clé du pacte vert européen, voit se multiplier les parcs solaires géants, menaçant terres agricoles et biodiversité. Juan Segura, propriétaire d’un éco-gîte, en fait l’amère expérience. Face à son oasis de verdure, un parc photovoltaïque de 150 hectares s’est imposé, effrayant ses clients et mettant en péril son activité. Il dénonce un manque de concertation et milite pour un développement plus respectueux. Pilar Vasquez, maire de Caniles, a vécu une désillusion similaire. D’abord séduite par les 96 millions d’euros promis pour un parc solaire de 700 hectares, elle s’est opposée au projet en réalisant son coût humain : 150 agriculteurs menacés d’expropriation. Elle plaide désormais pour des installations à échelle humaine, intégrées aux besoins locaux. Francisco Valera, ornithologue, observe un autre effet préoccupant et méconnu : le déclin progressif des espèces endémiques. Les reflets des panneaux perturbent les oiseaux, et l’industrialisation massive des terres réduit leur habitat naturel. À travers ses recherches, il met en évidence un impact écologique souvent sous-estimé. Désormais, Francisco se bat pour une meilleure intégration de ces fermes géantes solaires avec l’environnement. Entre ambitions européennes et réalités locales, la révolution verte andalouse divise. Si Juan, Pilar et Francisco reconnaissent la nécessité de la transition énergétique, tous trois estiment qu’elle ne devrait pas s’imposer au détriment des habitants et de l’environnement.En savoir plus
Diffusé le 02/06/2025 à 13h00 - Disponible jusqu'au 02/06/2026
Sous le soleil d’Andalousie, la transition énergétique prend une tournure conflictuelle. La région, clé du pacte vert européen, voit se multiplier les parcs solaires géants, menaçant terres agricoles et biodiversité. Juan Segura, propriétaire d’un éco-gîte, en fait l’amère expérience. Face à son oasis de verdure, un parc photovoltaïque de 150 hectares s’est imposé, effrayant ses clients et mettant en péril son activité. Il dénonce un manque de concertation et milite pour un développement plus respectueux. Pilar Vasquez, maire de Caniles, a vécu une désillusion similaire. D’abord séduite par les 96 millions d’euros promis pour un parc solaire de 700 hectares, elle s’est opposée au projet en réalisant son coût humain : 150 agriculteurs menacés d’expropriation. Elle plaide désormais pour des installations à échelle humaine, intégrées aux besoins locaux. Francisco Valera, ornithologue, observe un autre effet préoccupant et méconnu : le déclin progressif des espèces endémiques. Les reflets des panneaux perturbent les oiseaux, et l’industrialisation massive des terres réduit leur habitat naturel. À travers ses recherches, il met en évidence un impact écologique souvent sous-estimé. Désormais, Francisco se bat pour une meilleure intégration de ces fermes géantes solaires avec l’environnement. Entre ambitions européennes et réalités locales, la révolution verte andalouse divise. Si Juan, Pilar et Francisco reconnaissent la nécessité de la transition énergétique, tous trois estiment qu’elle ne devrait pas s’imposer au détriment des habitants et de l’environnement.
Maison de production :
TOGETHER STUDIO